04.02.2023 — 05.07.2023

Enchan-Temps : Habiter la Terre – Archéologie intérieure

Dani Karavan, Jean-Paul Philippe

Espace Marais

La sculpture ne serait-elle pas un moyen
de poser son cœur
au milieu du paysage pour voir

Bernard Noël, Lettre verticale XXVII

La galerie est heureuse de présenter la première exposition d’un cycle de trois expositions autour de l’Espace et du Temps, de la mémoire des hommes et des paysages, de la trace et du chemin, de l’empreinte dans l’environnement, du chant et du champs, de l’enchantement. 
Dans un temps particulièrement sujet à la dispersion, au déracinement, à la rapidité, à l’éphémère, à l’image qui fait sensation sans faire sens pour autant, il nous semble essentiel de faire appel à la mémoire, au sens, et aux sens. 
Mémoire d’artistes dont le travail trouve sa source même au cœur de l’environnement et son histoire depuis plus de 40 ans, et dont l’œuvre, à la fois singulière et profonde, toujours à échelle humaine, est fondamentalement visionnaire, si l’on considère notamment l’époque où ils ont conçu leurs formes et leurs sculptures. 
Ce cycle, intitulé ENCHAN-TEMPS, se déploiera dans l’espace Marais de la galerie au cours de les années 2023-2024, et s’ouvre par la mise en perspective de deux artistes soutenus de longue date par la galerie : 
DANI KARAVAN (1930 – 2021) et JEAN-PAUL PHILIPPE (1944).

À l’heure de nos profondes réflexions sur les ressources locales « zéro carbone », les éléments naturels comme la terre, le bois ou la pierre retrouvent leurs lettres de noblesse, et font figure de matériaux novateurs dans la création contemporaine. Cette exposition aspire à faire ressentir combien la Terre est une ressource précieuse, vivante, vibrante, nourricière et céleste, à la fois matériau de création et habitacle, avec cette double notion d’intériorité et d’extériorité, d’intimité et de cosmique, d’instant et d’histoire.

Je pars toujours d’un lieu, d’un dialogue avec ce lieu, j’essaie de comprendre ce qu’il demande, c’est le lieu qui crée mon travail.
Dani Karavan

La Galerie expose une série d’œuvres en terre crue de Dani Karavan, en particulier son grand relief intitulé Ohel Shalom – Tente de la Paix faisant tant écho à notre actualité contemporaine.  La terre crue est un matériau pauvre, accessible et résilient, utilisé depuis près de 11 000 ans à travers le monde : Mésopotamie, Égypte, Pakistan, Chine, Pérou, Amérique du Nord et Centrale, Afrique… Le béton de terre crue est une terre compactée, les sculptures de Dani Karavan sont réalisées principalement avec la technique du torchis à l’ancienne, technique ancestrale de conception des huttes congolaises, des mosquées au Mali, de certaines parties de la Muraille de Chine ou encore des habitats traditionnels de Bretagne ou de Beauce… Béton de terre et bois s’épousent dans certaines des sculptures totémiques de l’artiste. Alors que se poursuit toujours la 12e et dernière station de son Axe Majeur de Cergy-Pontoise, sculpture de 3 kms de long initiée en 1980, Dani Karavan, pour ses ultimes œuvres, avait souhaité revenir à des sculptures de petites dimensions, revisitant les constructions traditionnelles des villages de ses ancêtres, œuvrant à des formes simples et universelles, dans la lignée des sculptures spatiales de grands artistes du 20e siècle tels que Brancusi, Noguchi et Giacometti.

À la suite de tant d’artistes qui, depuis la préhistoire, se sont acharnés à contraindre les formes naturelles, à réduire leur exubérance, à les ramener à la rectitude d’une ordre cosmique idéal, Dani Karavan inscrit dans le paysage les signes de l’homme, c’est-à-dire à la fois ceux de la raison et du sacré. Ainsi a-t-il érigé à Cergy-Pontoise, en plein cœur du décor baroque planté par Bofill, une tour austère semblable à celle que dressaient au XIIIème siècle les patriciens des cités lombardes. L’ombre de cet édifice décrit sur le sol l’orbe changeante du temps solaire.  Georges Duby

Commandé par la Galerie pour cette exposition, un film sur l’œuvre précoce et emblématique de Dani Karavan, le Monument du Néguev, première sculpture environnementale pour un site spécifique réalisée par l’artiste, sortie de terre en 1963 dont la réalisation s’achève en 1968, à une époque où l’art environnemental n’existait pas. En hommage aux membres de la brigade du Néguev tombés pendant la guerre d’indépendance en 1948, il réalise un ensemble de sculptures émergeant du désert de Beer Sheva, œuvre d’art totale créée à partir des éléments naturels, sensoriels, mémoriels qui deviendront constitutifs du langage de l’artiste : les dessins créés par la lumière du soleil, le chant du vent qui circule à travers la sculpture, le cheminement des reflets de l’eau, la densité de la terre comme espace à la fois habitable et habité, les formes universelles et géométriques sacrées, la mémoire du lieu et l’accueil de la présence humaine en son cœur. Ce « Monument à la Vie », taillé de béton brut, comprend dix-huit éléments symboliques évoquant la Guerre d’Indépendance : une tour perforée, faisant allusion aux tours de guet criblées de balles, une conduite d’eau, rappelant les batailles pour leur défense afin d’assurer l’approvisionnement en eau des localités, des textes gravés dans le béton : les noms des 324 soldats tombés au combat, des passages du journal des soldats, le registre de bataille de la Brigade, des versets bibliques, des paroles de chansons…

Nombre d’œuvres de Dani Karavan sont marquées par la question de la mémoire et celle des droits de l’Homme, comme le bas-relief Prière pour la Paix de Jerusalem pour l’Assemblée de la Knesset, conçu dans l’esprit de la fondation de l’État d’Israël, représentant un paysage abstrait de Jérusalem, ses collines environnantes et le désert de Judée. Mon œuvre rappelle aux députés qu’ils travaillent devant un mur qui représente la paix et les droits de l’Homme et où les deux écritures, hébreu et arabe, ont la même taille. Les pierres que j’ai utilisées proviennent de la carrière d’un village arabe, Dir el Assad. Ce ne sont pas les pierres d’une colonie d’où je ne veux rien prendre. Depuis ma tombe, je continuerai à créer dans ce sens, croyez-moi.    Dani Karavan

Jean-Paul Philippe a coutume de dire que la poussière émanant de sa pierre, quand il la façonne, est une poussière de temps. Sans doute réalise-t-on, lorsque l’on descend dans les entrailles de la Terre, les millions d’années inscrites dans la pierre. Les 7 pierres du Site Transitoire de Jean-Paul Philippe installées dans les Crete Senesi, au cœur d’un paysage toscan d’une beauté à couper le souffle, entre Sienne et Asciano, pourraient être, dans la lumière et l’espace, les limites d’une demeure au seuil invisible. Quelques dalles à terre, une chaise, un banc, une fenêtre et, pour toit, la voûte céleste. Par la grâce des apparitions de la lune et du soleil l’ombre de ce mobilier de pierre traçait au sol sa promenade, racontant nuit et jour, un immobile voyage. Au solstice d’été, le disque solaire descend à l’aplomb de la fenêtre de pierre et disparaît derrière les collines (…) Jean-Paul Philippe. L’artiste y fait dialoguer plusieurs éléments de basalte gris avec la nature, composant une œuvre monumentale où la pierre épouse le lieu en harmonie avec le cosmos.

Les sculptures de Jean-Paul Philippe s’érigent essentiellement dans la pierre et le paysage, tour à tour, marelles, labyrinthes, roues, chaises… L’artiste utilise une grande variété de pierres dans ses sculptures telles que le marbre, le granit, l’albâtre, le basalte, le travertin… Chaque pierre a son âme et se modèle d’une façon absolument singulière. Il n’y a qu’à regarder les mains de l’artiste pour voir combien il est l’artisan de son œuvre. Géométries simples et primordiales, odes à l’immuable et au silence, à la nature et à la mémoire, elles se donnent dans une vérité nue, essentielle, et donnent à contempler – au sens étymologique du terme, contemplor, être avec une portion du ciel – l’espace et le temps, l’ombre et la lumière, l’homme et l’étoile, le toujours et l’Instant.

Les pierres du Site Transitoire prennent sur elles-mêmes l’aridité de l’argile ; leur silence dessèche la langue du paysage et transforme les collines en mise à nu des sens, et c’est à partir de ce degré zéro de la signification, de cette vanitas élémentaire du dire, qu’entre les pierres sculptées et le paysage s’ouvre un dialogue, un échange de regards et de reflets. La fenêtre monumentale est un paysage vers l’ouvert, mais elle est aussi un passage pour le vent qui caresse les surfaces et parle une langue de pure sonorité, une musique d’avant et d’après la langue des hommes. Les blocs de basalte s’unissent :
ils embrassent l’espace et, dans l’espace, l’herbe, les cyprès lointains, les lignes de crêtes, l’ordre des collines (…) Avec leurs formes – avec leur pensée faite forme – les pierres levées sur la terre ramènent les lointains du ciel vers leur propre immobilité. Le mouvement des nuages, les couleurs de l’aube, l’inquiétude du couchant sont autant de précipitations sur la sculpture, tandis que son exposition à la pluie, à la neige, au soleil est une offrande de silence à la langue de la nature et de la solitude, à l’affolement des signes qui habitent – l’écoulement du jour – de la lumière du jour. (…)
Antonio Prete, La pierre, l’écriture, Jean-Paul Philippe, Archéologies intérieures

Le jumelage de la ville de la Roque d’Anthéron avec celle d’Asciano, a naturellement fait émerger le désir de matérialiser ce lien de manière pérenne par la création d’une œuvre sculptée faisant écho à la fois au Site Transitoire, réalisé par l’artiste Jean-Paul Philippe, et à la relation particulière de la Commune de la Roque d’Anthéron avec le programme ITER. Quand il fallut penser à cette œuvre Résonances, inaugurée en octobre 2022, et faire écho au Site Transitoire, une de mes premières intentions était de faire signe à l’œuvre d’Albert Camus. Un affectueux et discret hommage, en mêlant aux pierres une ou deux paroles, phrases signifiantes, de l’écrivain qui repose de l’autre côté de la Durance. Je pensais à la dernière phrase de l’essai philosophique le Mythe de Sisyphe.
« … il faut imaginer Sisyphe heureux ». Jean-Paul Philippe

Une quarantaine d’œuvres sont exposées au sein de l’exposition – une vingtaine par artiste – autour des préoccupations et thématiques majeures des 2 artistes notamment : les maquettes et dessins de la toute première sculpture environnementale de Dani Karavan sortie du désert de Beer Sheva dans les années 60 intitulée le Monument du Negev accompagnés d’une courte vidéo réalisée pour l’exposition permettant de vivre l’œuvre comme si nous étions présents sur le site ainsi que les toutes dernières sculptures et bas-reliefs en terre crue de l’artiste et son grand bas-relief intitulé Ohel Shalom – Tente de la Paix. Des maquettes, dessins, et sculptures autour du Site Transitoire de Jean-Paul Philippe à Asciano en Italie , 7 sculptures de fenêtre, sedia, roue, labyrinthe… offertes au paysage des Crete Siennese italiennes dans les années 90, ainsi que la maquette de sa toute récente sculpture jumelle Résonances venant à peine d’être inaugurée à la Roque d’Anthéron en France complétée de sculptures de marbre, d’albâtre, de granit, de basalte et d’acier corten de Jean-Paul Philippe autour de thématiques chères à l’artistes telles que La Mélancolie et la Marelle…Le tout complété par le film Pelle della Luna réalisée sur le Site Transitoire ainsi que des vues d’œuvres ou de sites réalisés par l’artiste en France, en Égypte, en Italie, en Belgique…

Le cycle ENCHAN-TEMPS se poursuit après ce premier chapitre Habiter la Terre – Archéologie Intérieure avec deux autres expositions :

Les Yeux du Ciel d’Antoine Grumbach, magnifique projet d’un regard posé sur Terre dans le Paysage et offert au Ciel, évocateur des Géoglyphes de Nazca au Pérou. Le site se trouve dans l’axe des pistes d’atterrissage et de décollage de Roissy sur un plateau de 1,6 kilomètres de longueur et de 30 mètres de hauteur. Il s’agit d’un des plus grands sites de réutilisation de terres excavées du BTP, aménagé par la société ECT. Pour un site aussi exceptionnel, l’entreprise souhaitait une réalisation exceptionnelle. Animé par la conviction que les terres inertes et excavées de chantiers qu’Antoine Grumbach a vécu toute sa vie comme architecte n’est pas un déchet mais plutôt un matériau noble qui réconcilie industrie circulaire, paysage et art à grande échelle, l’architecte-artiste a proposé à la société ECT qui gère ces terres une œuvre d’aerial art afin de les sublimer. Ainsi les Yeux du Ciel ( 400m x 170m chacun) seront à la fois visibles de l’intérieur par une déambulation offerte au visiteur et par les personnes atterrissant à Roissy qui pourront contempler ce regard depuis le ciel. Le premier œil, comprenant un labyrinthe végétal , sera inauguré au mois de juin prochain au moment de notre exposition. Le 2e œil de même dimension, comprenant un dédale, sera inauguré en 2024 au moment des Jeux Olympiques à Paris. L’exposition sera axée sur des dessins, maquettes et sculptures de ce projet tout autant que les autres grands projets d’Antoine Grumbach des Nouveaux Belvédères du Grand-Paris et de son Axe Paris-Le Havre qui retrace l’Axe Paris-Rouen-Le Havre dont la Seine est la grande avenue avec un axe Ciel/Terre/Eau/Lumière qui sont les éléments indispensables à toute vie sur terre.

Le Souffle d’Ici – L’Eau de là de Susumu Shingu, sculpteur d’eau et de vent avec lequel nous travaillons depuis 2006 ayant réalisé son Musée du Vent au Japon, récemment exposé au Château de Chambord à l’occasion des 500 ans de la mort de Leonard de Vinci. Susumu Shingu prépare actuellement une exposition au Japon intitulée Vies Parallèles avec Renzo Piano ; ils ont réalisé plus de 12 projets ensemble. Cette exposition sera également l’occasion d’approfondir toute la recherche de Susumu Shingu autour du mouvement perpétuel fondé sur les énergies naturelles qui animent sa sculpture avec des dessins, peintures, sculptures et maquettes de ses grands projets.

Depuis les premières constructions en terre crue il y a près de 11 000 ans jusqu’à l’époque actuelle, les architectures en terre crue n’ont eu de cesse de se développer à travers les continents : Mésopotamie, Egypte, Pakistan, Chine, Pérou,  Amérique du Nord et Centrale, Afrique… À l’heure de nos profondes réflexions sur les ressources locales « zéro carbone », la terre et la pierre apparaissent non plus comme matériaux inertes mais comme des matériaux novateurs auxquels la création tant architecturale qu’artistique donne du sens. Le mot TERRE exprime à la fois la notion de matériau et celle d’habitacle, avec cette double notion d’intériorité autant que d’extériorité et de contenant. La PIERRE est, quant à elle, un paysage de mémoire, dans son immobilité comme dans son silence puisqu’elle cristallise l’espace et offre un condensé de temps, conviant à la fois le Toujours et l’Instant. Terre et Pierre sont donc des matériaux vivants portant l’extérieur à l’intérieur afin de faire ressentir une évidence propre à l’œuvre de Dani Karavan et de Jean-Paul Philippe, tous deux sculpteurs d’une Présence intemporelle à l’œuvre.  Habiter la Terre – Archéologie Intérieure peuvent alors coexister.

Véronique Jaeger

(…) De chez moi, je pouvais voir le lever du soleil sur les montagnes au-dessus de Jérusalem. C’était aux confins de la construction de Tel-Aviv, aujourd’hui on est au centre-ville. Il n’y avait que quelques maisons autour, et puis le sable. Je marchais pieds nus la plupart du temps, ce sont ces sensations différentes qui m’ont marqué, le sable très chaud, le sable mouillé. Je crois avoir créé mes premiers bas-reliefs avec mes pieds.  (…)
Je travaille pour les personnes afin de les inviter à communiquer avec l’environnement, les matériaux, la mémoire, et eux-mêmes.

Dani Karavan

La pierre que je travaille recueille tout un ensemble de sensations, d’émotions perçues çà et là, paysages de mémoire, bouts de voyages… Cela vient sous la main comme un besoin de redonner. C’est peut-être l’exigence du souvenir ? Un passeport pour l’immobile ? La pierre est silence. Choisir cette matière plus qu’une autre, choisir de s’approcher des pierres, c’est déjà s’approcher du silence… La pierre est mémoire. (…)

Jean-Paul Philippe

Le cycle ENCHAN-TEMPS se poursuit après ce premier chapitre Habiter la Terre – Archéologie Intérieure avec deux autres expositions :

Les Yeux du Ciel d’Antoine Grumbach, magnifique projet d’un regard posé sur Terre dans le Paysage et offert au Ciel, évocateur des Géoglyphes de Nazca au Pérou. Le site se trouve dans l’axe des pistes d’atterrissage et de décollage de Roissy sur un plateau de 1,6 kilomètres de longueur et de 30 mètres de hauteur. Il s’agit d’un des plus grands sites de réutilisation de terres excavées du BTP, aménagé par la société ECT. Pour un site aussi exceptionnel, l’entreprise souhaitait une réalisation exceptionnelle. Animé par la conviction que les terres inertes et excavées de chantiers qu’Antoine Grumbach a vécu toute sa vie comme architecte n’est pas un déchet mais plutôt un matériau noble qui réconcilie industrie circulaire, paysage et art à grande échelle, l’architecte-artiste a proposé à la société ECT qui gère ces terres une œuvre d’aerial art afin de les sublimer. Ainsi les Yeux du Ciel ( 400m x 170m chacun) seront à la fois visibles de l’intérieur par une déambulation offerte au visiteur et par les personnes atterrissant à Roissy qui pourront contempler ce regard depuis le ciel. Le premier œil, comprenant un labyrinthe végétal , sera inauguré au mois de juin prochain au moment de notre exposition. Le 2e œil de même dimension, comprenant un dédale, sera inauguré en 2026. L’exposition sera axée sur des dessins, maquettes et sculptures de ce projet tout autant que les autres grands projets d’Antoine Grumbach des Nouveaux Belvédères du Grand-Paris et de son Axe Paris-Le Havre qui retrace l’Axe Paris-Rouen-Le Havre dont la Seine est la grande avenue avec un axe Ciel/Terre/Eau/Lumière qui sont les éléments indispensables à toute vie sur terre.

Le Souffle d’Ici – L’Eau de là de Susumu Shingu, sculpteur d’eau et de vent avec lequel nous travaillons depuis 2006 ayant réalisé son Musée du Vent au Japon, récemment exposé au Château de Chambord à l’occasion des 500 ans de la mort de Leonard de Vinci. Susumu Shingu prépare actuellement une exposition au Japon intitulée Vies Parallèles avec Renzo Piano ; ils ont réalisé plus de 12 projets ensemble. Cette exposition sera également l’occasion d’approfondir toute la recherche de Susumu Shingu autour du mouvement perpétuel fondé sur les énergies naturelles qui animent sa sculpture avec des dessins, peintures, sculptures et maquettes de ses grands projets.

ENCHAN-TEMPS : un cycle de trois expositions autour de l’espace, du temps, de l’environnement, de l’enchantement.

Du 4 février au 8 juillet 2023
Habiter la Terre – Archéologie intérieure
DANI KARAVAN – JEAN-PAUL PHILIPPE
Vernissage samedi 4 février 2023

16 septembre 2023 — 15 janvier 2024
Les Yeux du Ciel
ANTOINE GRUMBACH

Février – Avril 2024
Le Souffle d’Ici – L’Eau de là
SUSUMU SHINGU

informations pratiques

Espace Marais

5 rue de Saintonge
75 003 Paris – France
T +33 1 42 72 60 42
F +33 1 42 72 60 49
info@jeannebucherjaeger.com

horaires d’ouverture

Du mardi au vendredi
de 10 h à 19 h
Le samedi de 11 h à 19 h