Après des études d’Art à l’université du Wisconsin et d’Arts Appliqués à l’université de Boston, Paul Wallach séjourne en résidence auprès du sculpteur Mark di Suvero à New York. Durant les années 1990, il s’installe à Paris où il poursuit le développement de sa très particulière conception de la sculpture.
La sculpture de Paul Wallach est un voyage au cœur de la géométrie. Avec une grande économie de moyens, elle se déploie dans l’espace à partir d’un point dynamique provoquant un effet de suspension et d’apesanteur par des volumes finement cernés dans l’espace. Si l’artiste a recours à différents matériaux – plâtre, tissu, métal et verre – sa matière première est le bois, medium vivant avec une odeur et un toucher variés ainsi qu’une évolution dans le temps. Les bois, souvent d’essences variées au sein d’une même œuvre, sont choisis pour leur densité, leur évolution dans le temps et l’intention de chaque sculpture. Chacun des matériaux choisis génère un équilibre délicat qui fait naître des volumes qui flottent dans l’espace ou qui semblent à peine survoler le mur. Pas de narration dans ces sculptures voire même une austérité résolument recherchée qui convoque l’observation la plus fine, l’œuvre ne pouvant être saisie d’un regard. En multipliant nos points de vue sur ces sculptures qui dessinent ou dessins qui sculptent, l’artiste élargit l’expérience de nos corps.
Deux expositions personnelles ont été organisées à la galerie : « Falling Up » en 2010, et « h e r e t o f o r e » en 2013. En 2014, le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne lui consacre une importante exposition, intitulée : « WHERE WHAT WAS », également présentée, en 2015, au Domaine de Kerguéhennec en Bretagne. Un catalogue est publié à cette occasion avec le soutien de la galerie. Une installation de l’artiste prend place tout l’été 2015 à la Chapelle Saint-Nicolas-des-eaux de Pluméliau dans le cadre de « L’Art dans les Chapelles ». En 2015, une œuvre de Paul Wallach est présentée dans l’exposition « Quinte-Essence », qui célèbre les 90 années d’activité de la galerie.
Lors de l’édition 2016 de CHOICES Collectors Week-End, la galerie présente la sculpture Madeleine de Paul Wallach qui est montrée au Palais de Tokyo dans une exposition conçue par Laurent Le Bon et Émilie Bouvard. En parallèle, la galerie organise une exposition personnelle de l’artiste intitulée « B R E T H R E N » avec une sélection de ses œuvres les plus récentes.
En 2017, une œuvre de Paul Wallach est présentée dans l’exposition « Passion de l’Art – Galerie Jeanne Bucher Jaeger depuis 1925 », première rétrospective consacrée à la galerie, au Musée Granet d’Aix-en-Provence. La galerie présente les œuvres de l’artiste dans deux expositions thématique : « Corps et Ames » et « Chuchotements de la Terre ».
En 2018, la sculpture monumentale de Paul Wallach, Down to the Ground est inaugurée à Salzbourg. Invité par la Kraüthugel-Salzburg Foundation, l’artiste a imaginé une sculpture de 40 × 45 mètres, pouvant être parcourue au sol mais dont la forme en étoile complète est visible seulement depuis la Forteresse Hohensalzburg, le plus grand château fort entièrement conservé en Europe Central. Parallèlement, à la galerie, un dessin préparatoire de Down to the Ground est présenté dans l’exposition « Dessins de Sculpteurs ». Une série d’œuvres est également réalisé par Paul Wallach pour l’espace de la Collegiate Church, en lien avec son installation Down to the Ground. Aujourd’hui, la période d’exposition de ce projet majeur d’œuvre in-situ a été prolongée, et des négociations sont en cours pour maintenir l’installation de Paul Wallach de façon permanente dans la ville de Salzburg.
En 2021, la galerie consacre une exposition personnelle à Paul Wallach intitulée Yielding Place.