Miguel Branco étudie à la Faculté des Beaux-Arts de Lisbonne et dirige depuis 1994 le Département Peinture du Centre d’Art et de Communication Visuelle de Lisbonne, Ar.Co.

Que ce soit à travers ses peintures ou ses sculptures, Miguel Branco a toujours travaillé à partir d’images puisées dans l’histoire de l’art. L’artiste s’attache à faire cohabiter dans chacune de ses œuvres des espaces géographiques et temporels variés. Avec une connaissance et une distance infinies, il hypertrophie sa peinture afin de nous faire revoir la grandeur de ses maîtres (Watteau, Chardin, Fragonard, Goya, Velázquez, Bellini, Stubbs, Hogarth, Teniers…) tout comme il nous fait voyager, dans ses sculptures, au cœur de civilisations ou de pays tel que l’Egypte ou l’Inde, créant ainsi une dramaturgie où la sensation de l’œuvre est de réincarner une essence à la fois présente et absente, un invisible qui nous dépasse, et pourtant, un processus intrinsèque à l’œuvre elle-même. Qu’elle soit animale, humanoïde, objet, lieu, crâne, scribe ou encore papillon, son œuvre se caractérise par la présence constante d’un dispositif scénique : quelque chose d’impalpable ou quelqu’un en est le protagoniste. Son œuvre est axée sur la métamorphose et l’étrangeté tout autant que sur l’image et les mécanismes qu’elle provoque.

En 2012, la galerie organise la première exposition de l’artiste, intitulée « Deserto ». Son œuvre est présente au sein d’institutions internationales telles que le MUDAM au Luxembourg, le CAM — Centre d’Art Moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne ou encore la Fondation Serralves à Porto. En 2015, une œuvre de Miguel Branco est présentée lors de l’exposition « Quinte-Essence », qui célèbre les 90 années d’activité de la galerie, ainsi qu’au Grand Palais lors de la FIAC. Cette même année, le Musée de Schloss Ambras, Innsbruck en Autriche lui consacre une importante exposition personnelle. En 2016, la galerie présente sa seconde exposition personnelle intitulée « SPECTRES – On Birds, Skulls and Drones », conçue en dialogue avec l’exposition « Black Deer – Résonances, Enlèvements, Interférences » au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Cette même année, la galerie présente les œuvres de l’artiste dans les foires : Art Dubaï, Drawing Now, FIAC.
En 2017, les sculptures de Miguel Branco sont exposées à la galerie dans les expositions « Présences », « Corps et Ames » et « Chuchotements de la Terre ». Cette même année, l’œuvre Sans titre (Biche blanche) de Miguel Branco est présentée dans la cour du musée lors de l’exposition « Passion de l’Art – Galerie Jeanne Bucher Jaeger depuis 1925 », première rétrospective consacrée à l’histoire de la galerie, au Musée Granet d’Aix-en-Provence.
A Lisbonne au Portugal, une biche en bronze à patine dorée est également présentée lors de l’exposition « Artes e Letras : as edições da Galeria Jeanne Bucher Jaeger », dédiée à l’importante activité éditoriale de la galerie depuis 1925 à aujourd’hui, organisée par la Fondation Árpád Szenes-Vieira da Silva.
En 2018, l’œuvre Sans titre (Licorne) est présentée dans l’exposition « Magiques Licornes » au Musée de Cluny à Paris.

En 2019, la sculpture Untitled (Dodo) a été sélectionnée pour être présentée dans l’exposition « Bêtes de Scène » à la Fondation Villa Datris, l’Isle-sur-la-Sorgue.

L’artiste a été mis à l’honneur par le Festival de l’Histoire de l’Art au Château de Fontainebleau du 3 juin jusqu’au 18 septembre 2022, dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022.

L’artiste est présenté en 2022 au Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, au sein de l’exposition Face-à-Face. Il est également montré en 2023 à la SNBA Lisbonne dans l’exposition Uma Terna (e Política) Contemplação do que vive (Coleção Norlinda e José Lima) ; l’exposition intitulée Terra – ou os quarenta nove degraus lui est dédiée à la Fondation Carmona e Costa et il est présenté au Musée d’art contemporain de Lisbonne, au sein de l’exposition I II III IV V – five decades of ar.co.

www.miguelbranco.com

Miguel Branco, Sans titre (Terra) n° 88, 2014
Aquarelle, graphite, gesso et craie blanche sur papier Saunders avec lavis gris
40 × 66 cm
Photographie de Jean-Louis Losi
Exposition personnelle « BLACK DEER - RÉSONANCES, ENLÈVEMENTS, INTERFÉRENCES », Miguel Branco, 2016
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris, France
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Untitled (Diana), 2016
Edition de 30

Bronze, patine dorée
25 × 36 × 10,5 cm
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Pelicans), 2015
Huile sur bois
9,4 × 10,5 cm
Photographie de Frederico NS
Exposition personnelle « BLACK DEER - RÉSONANCES, ENLÈVEMENTS, INTERFÉRENCES », Miguel Branco, 2016
Musée de la Chasse et de la Nature, 2016
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Desert) n° 2, 2011
Image numérique, impression jet d'encre sur papier coton
112 × 181 cm
Exposition personnelle « BLACK DEER - RÉSONANCES, ENLÈVEMENTS, INTERFÉRENCES », Miguel Branco, 2016
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris, France
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Moine), 2015
Bois de cèdre
161 × 61 × 51 cm
Photographie de Jean-Louis Losi
Exposition personnelle « Black Deer Résonances, Enlèvements, Interférences », 2016
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Moine) n° 17, 2011
Bronze
30 × 28,3 × 19 cm
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Trois ombres, Kafka), 2012
Résine acrylique
Dimensions variables
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Moine) n° 30, 2011
Bronze
29 × 27 × 17,6 cm
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre (Scribe), 2012
Musée de la Chasse et de la Nature, 2016
Photographie de Georges Poncet
Exposition personnelle « BLACK DEER - RÉSONANCES, ENLÈVEMENTS, INTERFÉRENCES », Miguel Branco, 2016
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris, France
Photographie de Georges Poncet
Miguel Branco, Sans titre, 2010
Ed. 1/3

Résine acrylique
76 × 107 × 41 cm