Cette exposition réunit les photographies d’un poète, Antoine Graziani, celles d’un chorégraphe, Josef Nadj, les gouaches d’Anna Mark, les dessins d’Hanns Schimansky et les peintures d’André Marfaing.

La photographie, la peinture et le dessin dialoguent au sein de l’exposition où ombres et reflets se répondent en une géométrie de la lumière.

Hanns Schimansky se consacre au dessin à partir de 1979, dans lequel il propose de vivre le rythme du monde, en captant et en prolongeant l’intensité insaisissable de l’instant, en évoquant et en provoquant le hasard. Il oppose ainsi un ralentissement délibéré à la vitesse vertigineuse de notre monde médiatique. Les dessins de Hanns Schimansky, exposés à deux reprises à la galerie en 2010 et en 2014, sont à la fois composés de sonorité et de silence. Les bruissements du papier plié et déplié, la plume qui gratte, le point répété avec précision, le trait qui glisse selon des rythmes toujours variables, sont autant de sons qui constituent l’harmonie des dessins de l’artiste.