Georges Poncet né à Lyon en 1951.
Après des études de thermodynamiques (l’étude des énergies, de leur transformation, notamment face à la chaleur), Georges Poncet étudie à l’École des Beaux-Arts de Toulouse où il apprend la photographie, le dessin, et surtout la couleur. En entrant à la Sorbonne, il découvre et s’immerge dans l’Art Contemporain des années 1970 et il fait ses premières prises de vues de performances.

Cet amour pour les œuvres de l’Art Contemporain se retrouve dans le début de sa carrière. En 1980, Georges Poncet est photographe Freelance. Il photographie des œuvres d’artistes contemporains et côtoie Pierre Soulages, Anselm Kiefer… Des artistes aux sensibilités multiples dont son objectif photographique capture chaque intensité, chaque complexité.

Il collabore également avec des galeries parisiennes participant ainsi à leur essor. Aussi, il réalise de nombreuses photographies pour les œuvres de la Collection Renault, qui alimentent des livres, des publications et des éditions.

Outre son rapport avec l’Art Contemporain, Georges Poncet se passionne également pour les Arts Égyptiens de l’Antiquité.
Dans ce cadre, il travaille depuis 1997 avec le Louvre, pour lequel il réalise des photographies complexes d’œuvres mythiques, s’adaptant à leur spécificité. Son travail alimente de nombreuses couvertures de collections, ainsi que des publications.

Georges Poncet fait également des voyages marquants. En 2001, il photographie la couverture d’une tombe de Louxor ainsi que sa reproduction au Brésil. Il documente les fouilles archéologiques menées par Le Louvre sur un site Copte. Mêlé aux découvertes sur le site, il immortalise les fresques et peintures murales datant du début du christianisme.

Son travail personnel artistique se lie à l’Histoire de l’Art. Ses deux séries de photographies, Sfumato et Spiritus sont des réflexions autour du visible, de la matière.

En s’inspirant des techniques de flou mise au point par le Maître Leonard de Vinci, Georges Poncet permet aux spectateurs de ne plus voir nettement, mais de sentir. En capturant l’essence des œuvres d’art marquantes dans sa série Sfumato, puis les lieux chers à certains artistes, il interroge sur l’objectif même de la photographie : rendre fidèlement ce qui est capturé ou capturer fidèlement ce qui fait le moment.