Jeanne Bucher Jaeger - Espace Marais
© Hervé Abbadie, courtesy Jeanne Bucher Jaeger Paris - Lisbonne
© Hervé Abbadie, courtesy Jeanne Bucher Jaeger Paris - Lisbonne
Jeanne Bucher Jaeger - Espace Marais
Barbican Art Gallery — Londres
Photographie de Barbican Art Gallery London © Marcus Leith
Barbican Art Gallery — Londres
Photographie de Barbican Art Gallery London © Marcus Leith
Jeanne Bucher - Espace Saint-Germain
Courtesy Jeanne Bucher Jaeger, Paris-Lisbonne
Jeanne Bucher - Espace Saint-Germain
Courtesy Jeanne Bucher Jaeger, Paris-Lisbonne
Jean Dubuffet vient en 1919 à Paris pour faire des études à l’Académie Julian, mais ce n’est qu’au début des années 1930 qu’il se consacre uniquement à la peinture. Grâce à son œuvre fascinante et inhabituelle qui comprend des peintures, des sculptures et des gravures, il devient un artiste de premier plan. Il exécute des images dans un style brut incisées en surfaces rugueuses, empâtées par des matériaux naturels et des œuvres sculpturales en matières indésirables. Leur aspect inachevé provoque souvent des vives controverses comme par exemple lors de sa première exposition en 1944 à la Galerie René Drouin. En rédigeant de divers textes relatifs à l’Art brut, Dubuffet devient le principal représentant de ce mouvement sur lequel il a fait des recherches pendant ses nombreux voyages.
La fin de l’année 1964 marquée par l’arrivée de Jean Dubuffet à la galerie initie une période décisive et faste. Jean Planque, missionné par Ernst Beyeler pour trouver des chefs d’œuvres à travers le monde, avait convaincu Dubuffet qui venait de quitter la galerie Cordier, que la galerie Jeanne-Bucher pouvait, à Paris et en lien avec la galerie suisse, assurer la représentation de son œuvre. Une vingtaine d’expositions monographiques autour des derniers cycles de l’artiste de 1964 à 1985 de « L’Hourloupe » aux « Non-lieux » en passant par « Les Psychosites » et « Les Mires », ainsi que de nombreuses éditions réalisées grâce à une presse de thermoformage sous vide jalonnent le parcours de Dubuffet à la galerie. Les chefs d’œuvre monumentaux de ce créateur hors pair, tels Nunc Stans, Epokhê, Le Cours des choses présentés par Jean-François Jaeger font aujourd’hui partie des collections des plus grandes institutions muséales mondiales.
En 1967, Dubuffet fait un don important de 180 œuvres au Musée des Arts Décoratifs. À partir des années 1960, il fait des expériences avec les environnements architecturaux et des compositions musicales. Dans ses dernières années il réalise des grandes sculptures en fibre de verre pour les espaces publics. Jean Dubuffet décède le 12 mai 1985 à Paris après avoir fondé la Fondation Dubuffet.
Du 10 septembre au 19 novembre 2022, la galerie présente, dans son espace Marais, l’exposition Le Cours des choses. Cette exposition de Jean Dubuffet (1901-1985), initialement prévue le 5 février 2022, a été déplacée suite au décès de son marchand Jean-François Jaeger le 26 décembre 2021, et modifiée afin de la lui dédier en hommage. Son titre Le Cours des choses fait autant référence à l’œuvre Le Cours des choses-Mire Boléro G174 de 8m de long que Jean-François Jaeger avait présentée à la galerie en 1985, acquise la même année par le Centre Pompidou-MNAM, qu’elle fait écho à la symbolique du titre en rapport avec le récent décès de son marchand qui l’a promu avec ferveur dans le temps.
Conçue comme une « biographie au pas de course » de l’oeuvre de Jean-Dubuffet exposée depuis 1964 à la galerie, l’exposition présente peintures, sculptures et œuvres sur papier des différents cycles de l’artiste exposés à la galerie, des années 50 à 1985 : le long cycle de l’Hourloupe (1962-1974) que la galerie a promu exclusivement avec Ernst Beyeler durant plus de 10 ans, les Psycho-sites, les Mires Boléro et Kowloon, le dernier cycle des Non-lieux, sans oublier les Matériologies des années 50 acquises plus récemment par Véronique Jaeger et exposées à la galerie dernièrement, témoins de la période précédant l’arrivée de l’artiste à la galerie en 1964.
téléchargements
Vinyle sur toile
125 × 200 cm
© Jean-Louis Losi
Acryle sur papier marouflé sur toile
134 × 200 cm
© D.R.
Acrylique sur papier entoilé H51
67 × 100 cm
Photographie de Jean-Louis Losi
Vinyle sur toile
125 × 200 cm
© Jean-Louis Losi
Acryle sur papier marouflé sur toile
134 × 200 cm
© D.R.
Acrylique sur papier entoilé H51
67 × 100 cm
Photographie de Jean-Louis Losi







